Lors de la compétition de tir à l’arc à la Semaine Nationale de la Culture (SNC) à Bobo-Dioulasso, des archers venus de différentes régions ont rivalisé pour la gloire et les honneurs. Cependant, malgré leur dévouement et leur passion, les performances ont été mitigées, soulignant les défis auxquels sont confrontés certains compétiteurs.

Dans la catégorie des hommes adultes, Lamou Célestin Ky du Nayala est le grand vainqueur, détrônant le champion sortant avec un total de 13 points. Pour lui, cette victoire représente des années d’efforts et de persévérance. Cependant, le président du jury, Pierre Badiel, a exprimé sa déception quant au niveau global de la compétition, notant une faiblesse générale chez les adultes hommes et femmes.

Les jeunes archers, en revanche, ont montré une certaine habileté, avec des performances remarquables de la part de Houkoune Hien du Sud-Ouest et Wiè Dabiré chez les jeunes filles. Malgré les défis auxquels ils ont été confrontés, notamment le manque d’entraînement et de matériel adéquat, ces jeunes compétiteurs ont su se démarquer.

Pourtant, la compétition n’a pas été sans ses difficultés. Issouf Diallo, représentant de la région du Sahel pour la première fois, a souligné les défis logistiques auxquels lui et ses coéquipiers ont dû faire face, notamment le manque d’arcs appropriés pour s’entraîner. Malgré ces obstacles, Diallo reste fier de représenter sa région, démontrant ainsi une résilience remarquable face à l’adversité.

Cependant, tous les participants n’ont pas eu la chance de briller. Sabine Compaoré, salle de la région du Centre-Est, a été confrontée à des difficultés supplémentaires, son arc se brisant en pleine compétition et le manque d’encadrement lors de ses répétitions. Malgré ces revers, elle garde espoir pour l’avenir et espère obtenir un soutien accumulé pour ses futures compétitions.

En conclusion, la compétition de tir à l’arc à la SNC a mis en lumière à la fois les succès et les défis auxquels sont confrontés les archers burkinabè. Alors que certains ont brillant malgré les difficultés, d’autres ont été confrontés à des obstacles insurmontables. Pour l’avenir, il est crucial que des mesures soient prises pour améliorer l’entraînement, le soutien et l’encadrement des compétiteurs, afin de garantir que la culture du tir à l’arc continue de prospérer au Burkina Faso.

By Ib_Z

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