La situation en Syrie a pris un tournant inattendu avec la fuite présumée du président Bachar al-Assad et la prise de Damas par des groupes rebelles. Ce développement suit une offensive majeure des forces d’opposition, notamment le groupe HTS (Hayat Tahrir al-Sham), soutenu par une coalition locale. Cette avancée rapide a surpris les observateurs, marquant un effondrement des lignes de défense du régime syrien à Alep et dans d’autres régions stratégiques.
Les circonstances exactes de la fuite d’Assad restent floues, bien que des rapports suggèrent son départ pour Moscou avec sa famille. La Russie, malgré son rôle clé dans le soutien au régime syrien, semble désormais opter pour une position plus neutre, concentrant ses efforts sur des frappes aériennes limitées et le maintien de ses bases militaires en Méditerranée.
La chute d’Assad pourrait ouvrir un nouveau chapitre en Syrie, mais les perspectives demeurent incertaines. Entre les ambitions des rebelles pro-turcs, la résurgence de tensions internes, et l’absence d’un plan clair pour une transition politique, le pays pourrait s’enfoncer dans un chaos prolongé. Néanmoins, pour une population épuisée par des années de guerre, ce changement suscite des espoirs d’un avenir meilleur.