Ouagadougou : Le ministre des Infrastructures inspecte les chantiers routiers et met en garde les entreprises défaillantes

Ouagadougou, 17 mars 2025 – Le ministre des Infrastructures et du Désenclavement, Adama Luc SORGHO, a effectué une tournée de contrôle sur plusieurs chantiers de bitumage à Ouagadougou. Entre satisfaction et mises en garde, il a évalué l’état d’avancement des travaux et rappelé aux entreprises leurs obligations en matière de respect des délais et de qualité des ouvrages.
Des chantiers bien avancés, mais des écarts pointés du doigt
Le premier arrêt de cette visite a conduit le ministre au secteur 35 (Bassinko), où l’entreprise Alpha Service est en charge du bitumage d’un tronçon de 6,2 km. Ici, les travaux sont en bonne voie et les infrastructures d’éclairage public sont déjà installées. Saluant le sérieux de l’entreprise, Adama Luc SORGHO a exprimé sa satisfaction face au respect des délais d’exécution.
Direction ensuite le secteur 41 (Kossodo), sur la rocade du Nord, un axe stratégique reliant le boulevard des Tansoba, la RN03 et l’échangeur du Nord. Sur ce tronçon de 10,2 km, le ministre a constaté un taux d’avancement de 73 %. Cependant, il a critiqué l’initiative de l’entreprise d’ajouter des caniveaux extérieurs sans validation préalable et a exigé un retour strict aux termes du marché initial.
À Rimkiéta (arrondissement 3), où le bitumage de la voie principale (6,88 km) se poursuit, le ministre a mis en garde contre tout retard susceptible de perturber la circulation en période de pluie. L’entreprise Kanazoé Salifou (EKS), en charge des travaux, a évoqué des difficultés ayant ralenti le chantier, mais a assuré que le rythme allait s’accélérer.
Des contrats résiliés pour non-respect des engagements
Le ministre a aussi abordé la situation des travaux à Yagma et Nagrin, où les entreprises responsables ont été défaillantes. Leurs contrats ont été résiliés, mais Adama Luc SORGHO a tenu à rassurer les populations que la reprise des travaux est imminente.
Cette tournée ministérielle témoigne de la volonté des autorités burkinabè d’améliorer les infrastructures routières et de veiller à l’exécution rigoureuse des marchés publics.