Changement climatique : Plus de 2 milliards FCFA pour soutenir les victimes de la sécheresse au Burkina Faso

Le samedi 18 janvier 2025, à Ziniaré, dans la région du Plateau Central, le ministre délégué chargé des ressources animales, Amadou DICKO, a présidé une cérémonie marquante. En représentant le ministre d’État de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques, il a reçu un chèque symbolique d’une valeur de 2 676 844 415 FCFA de la part de la Mutuelle panafricaine de gestion des risques (ARC).

 

Un soutien crucial pour les régions touchées

 

Ce financement a permis d’acquérir 3 725 tonnes de vivres et 2 049 tonnes d’aliments pour bétail, destinés à plus de 26 000 ménages affectés dans les régions du Centre-Est, Centre-Nord, de l’Est et du Plateau Central. Cette aide est une réponse aux pertes causées par la sécheresse durant la campagne agricole 2023-2024.

 

L’indemnisation, fruit de l’assurance souscrite par le Burkina Faso pour se prémunir contre les impacts du changement climatique, s’inscrit dans un plan plus large pour renforcer la résilience des populations agricoles et pastorales.

 

Un engagement envers l’assurance agricole

 

Lors de la cérémonie, le ministre Amadou DICKO a rappelé l’importance de l’assurance agricole pour protéger les producteurs contre les aléas climatiques. Il a également invité les acteurs du secteur agricole à intégrer les mesures d’action anticipatoire et à souscrire des assurances pour sécuriser leurs productions.

 

En 2023-2025, le Burkina Faso a renforcé son engagement en souscrivant une macro-assurance couvrant à la fois la production vivrière et pastorale, avec une prime totale de 1,4 milliard FCFA.

 

ARC : une initiative continentale contre les risques climatiques

 

Créée en 2012 par l’Union africaine, l’ARC aide les États membres à réduire les pertes liées aux catastrophes naturelles. Cette indemnisation illustre l’efficacité de ce mécanisme dans la lutte contre les conséquences du changement climatique en Afrique.

 

Cette indemnisation n’est pas seulement un soutien financier, mais un pas vers la résilience climatique pour nos communautés agricoles et pastorales,” a déclaré Amadou DICKO.

 

Articles du même genre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *