Burkina Faso : Les Forces de Défense intensifient leur offensive contre les groupes terroristes

Burkina Faso : Les Forces de Défense intensifient leur offensive contre les groupes terroristes

Ouagadougou, 17 mars 2025 – L’armée burkinabè, appuyée par des moyens aériens, a mené une vaste opération contre les groupes terroristes durant la première quinzaine de mars. Cette offensive d’envergure a permis de neutraliser plusieurs centaines de criminels et de récupérer une importante quantité de matériel de guerre.

 

Une riposte implacable sur plusieurs fronts

 

Le 5 mars, à Yé (Boucle du Mouhoun), une embuscade tendue par des terroristes contre les forces combattantes a été rapidement déjouée. Grâce à leur puissance de feu, l’ennemi a été repoussé, abandonnant des corps et du matériel sur place.

 

Le même jour, le 24e Bataillon d’Intervention Rapide (BIR) a mené une reconnaissance offensive à Kantchari, neutralisant plusieurs terroristes et récupérant du matériel. Une autre offensive a été menée avec succès par le BIR le 8 mars.

 

Le 6 mars, le 16e BIR a frappé dans la zone de Kongoussi, tandis que les Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) ont pris d’assaut des bases terroristes à Dio, forçant les criminels à fuir.

 

Dans la nuit du 7 au 8 mars, les forces de Sanaba ont tendu une embuscade à un groupe de poseurs d’engins explosifs improvisés, neutralisant l’ensemble des assaillants.

 

Le 9 mars, des attaques à Sagouem et Mafoulou (Centre-Nord) ont été repoussées par une action conjointe des FDS et VDP, permettant la neutralisation de plusieurs criminels et la récupération de matériel.

 

La bataille du fleuve Mouhoun : un tournant stratégique

 

Dans la nuit du 7 au 8 mars, le 7e BIR a contré une tentative d’incursion terroriste sur le fleuve Mouhoun, infligeant de lourdes pertes à l’ennemi. Le lendemain, le 10e BIR a mis en échec un autre groupe terroriste, récupérant une importante somme d’argent et du matériel.

 

Les criminels survivants ont tenté de fuir vers le nord en utilisant des civils comme boucliers humains. Cependant, leur progression a été suivie par les observateurs des BIR. À Bena, ils ont tenté d’attaquer un poste VDP mais ont été repoussés grâce à l’intervention du 18e BIR, permettant de sauver les otages.

 

Le 26 février, une surveillance aérienne dans la zone de Titao a permis de localiser une concentration de terroristes. Le 4 mars, une frappe aérienne ciblée a éliminé une grande partie d’entre eux. Les forces terrestres ont ensuite mené un ratissage, neutralisant les derniers assaillants.

 

Des frappes aériennes décisives

 

Le 5 mars, des guetteurs terroristes préparant une attaque contre un convoi à Sebba ont été immédiatement neutralisés par des frappes aériennes, suivies d’une offensive terrestre. Le même jour, une colonne de tricycles transportant de la logistique ennemie a été entièrement détruite.

 

Le 8 mars, à Saguoem (Centre-Nord), les forces aériennes ont éliminé un groupe de terroristes en fuite après un affrontement avec les unités terrestres.

 

Le 9 mars, un groupe de terroristes a été repéré au nord de Pensa. Pris en filature, ils ont été neutralisés par une frappe aérienne précise avant l’intervention des unités terrestres.

 

L’opération « Gnambweogo » en action

 

Le 13 mars, l’opération « Gnambweogo » a permis de démanteler une importante base terroriste au nord de Thiou. Après une première frappe aérienne, les criminels ont tenté de se réorganiser mais ont été frappés à nouveau, entraînant leur déroute totale.

 

Le 14 mars, une offensive aérienne a visé un groupe terroriste à Yamba (Gourma), tandis qu’une autre frappe a repoussé une attaque contre Foutouri.

 

Le 15 mars, les criminels ayant tenté de fuir après une attaque à Seguenega ont été pris en chasse et anéantis.

 

Dans le cadre de la coopération régionale, les forces aériennes nigériennes ont repéré une colonne terroriste fuyant vers le Burkina. Grâce à une intervention conjointe, les criminels ont été neutralisés avant qu’ils ne puissent se réorganiser.

 

Avec cette intensification des offensives, les forces burkinabè poursuivent leur engagement pour libérer les zones occupées et sécuriser l’ensemble du territoire.

 

Allen Schezar

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